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Channel: Votre Féminité, Mode, Glamour et Bas Nylon à couture
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Lingerie... un peu, beaucoup, ...

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Lingerie... un peu, beaucoup, ...

Combien de fois par jour pensez-vous à la lingerie ?

 

Etrange question, qui vient de m'arriver récemment par une personne inconnue, quasi anonyme, juste un prénom générique. Une lectrice apparemment, nouvelle peut-être, mais pleine d'interrogations, bonnes ou mauvaises, je n'ai pas pu avoir le fond de sa pensée, l'idée derrière ce besoin de réponse.

 

Alors je pourrai affirmer avec une pirouette "un peu, beaucoup, passionnément, très souvent, à la folie, mais jamais pas du tout". Et pourquoi ce sourire ? oui là sur votre visage. Demandez à un pâtissier s'il pense à ses gâteaux, tout au long de sa journée, entre les dosages, les préparations, les cuissons et les finitions. Entre autre de mes activités, je suis community manager (responsable web, conseil et expert en utilisation pro des réseaux sociaux actuels et à venir) pour le secteur lingerie.

 

De ce fait je suis les actualités des marques, pas uniquement la bonne dizaine de marques françaises, mais les plus connues mondialement et les jeunes créatrices inspirées, naissant ici et là avec des idées nouvelles pour sculpter les courbes au féminin. Les collections, les tendances, les nouveautés, les aléas financiers des uns et des autres, les croissances internationales sur des cibles bien définies. Tout cela nourrit le blog www.NYLON-MODE.com . Le Salon Internationale de la Lingerie de Paris qui arrive ce week-end validera une nouvelle version enrichie de ce blog de références, avec + de photos, + d'interviews, + de pages conseils, des avis de consommatrices, des concours. J'écris de plus pour différents blogs et des pages web, j'échange via les réseaux sociaux avedes commentaires, des conseils, des astuces.

 

Lingerie... un peu, beaucoup, ...
Lingerie... un peu, beaucoup, ...

 

De plus je gère aussi le premier référentiel du secteur lingerie avec les marques de dessous, mais aussi de collants et de bas : www.Pinterest.com/NYLONMODE

 

Une belle galerie pour découvrir des univers différents, des approches variées de la dentelles, des couleurs, des formes des femmes, des utilisations pratiques et confortables ou des envies plus proches de la séduction. Chaque modèle diffère et la femme, qui joue de cette mode de l'intime, saura trouver le clef de sa sensualité au quotidien, pour le jour, pour le soir, pour la nuit.

 

Alors OUI, je vois des dizaines, des centaines, des milliers de photos chaque mois. Je n'y pense pas de façon obsessionnelle, même si la passion se mêle à la vision purement professionnelle, je ne goûte pas chaque gâteau. Pas plus que mon pâtissier, j'ai aussi une gourmandise toute personnelle s'ajoutant à des coups de coeur sincères en pensant aux courbes de ma compagne dedans. Le temps et l'expérience, sans être une femme, me permet de deviner les avantages et défauts de certaines coupes, les défauts de certaines finitions, les qualités merveilleuses des créations de luxe. Mes yeux savent définir la taille, les mensurations et les formes adaptées pour tel besoin, ou tel confort.

 

OUI, j'y pense, mais de façon anecdotique, mais toujours avec le même plaisir, pour un secteur que je trouve innovant. Il permet aussi de voir évoluer en un siècle la vie des femmes, l'émancipation et certains progrès sociaux et de mode, voire de liberté au quotidien. 

 

OUI je pense souvent à la féminité, au bonheur, aux sourires des femmes, à ces étincelles de soie et de douceur qui se faufilent sous la mode. Je me réjouis de l'invisible, surtout si il donne un ressenti de fierté à chacune d'elle sur sa beauté en harmonie avec son corps.

 

Nylonement

Lingerie... un peu, beaucoup, ...
Lingerie... un peu, beaucoup, ...

Lexique Français-Anglais autour du Bas nylon

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Une journée froide, avec du vent, l'occasion de lire ou relire les articles du dimanche,  des catégories BAS NYLON ou ORDRE de la JARRETELLE, mais aussi l'occasion de compléter vos connaissances linguistiques pour vos recherches de bas vintage par exemple, ou pour vos achats sur des sites étrangers concernant les BAS NYLON.

 

 

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Je vous propose donc un mémo de traduction français vers l'anglais ou l'américain (eh oui il y a parfois des différences linguistiques entre ces deux pays, pour la même langue).

N'hésitez à venir proposer des mots complémentaires, et même à oser, des traductions Français-Italien, Français-Allemand, Français-Espagnol, etc.

 

BAS NYLON  /  NYLON STOCKINGS

Véritables BAS NYLON COUTURE  /  FULLY FASHIONED STOCKINGS

BAS NYLON COUTURE  /  SEAMED STOCKINGS

BAS  /  STOCKINGS (attention ce terme signifie aussi chaussettes)

BAS JARRETIERES (type DIM Up) /  HOLD-UPS ou STAY-UPS STOCKINGS ou THIGHS HIGHS

BAS VINTAGE  /  VINTAGE STOCKINGS

BAS FILES  /  RUN STOCKINGS ou LADDER STOCKINGS

JARRETELLES  /  GARTERS ou STRAPS (attaches)

JARRETIERES  /  GARTERS

PORTE-JARRETELLE  /  SUSPENDER BALT ou GARTER BELT

SERRE-TAILLE  /  CINCHER

CORSET  /  CORSET

GUEPIERE  /  CORSET ou CORSELETTE

GAINETTE  /  GIRDLE

GAINETTE HAUTE  /  LONGLINE GIRDLE

POINTE RENFORCEE  /  REINFORCED TOE

TALON RENFORCE  /  REINFORCED HEEL

BAS avec Pointes et Talons renforcés / RHT STOCKINGS

 

 

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REVERS  /  TOP ou WELT

REVERS OMBRE  /  SHADOW WELT

OEILLET dans le REVERS (dit trou de serrure)  /  KEYHOLE

 DIMINUTION  /  

COUTURE  /  SEAM ou BACKSEAM (couture arrière)

SANS COUTURE  /  SEAMS FREE ou SEAMFREE ou SEAMLESS

 

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BAS FINS  /  THIN ou SHEER STOCKINGS

BAS BRILLANTS  /  GLOSSY ou SHINY STOCKINGS

BAS PLUMETIS  /  DOTS STOCKINGS

BAS OPAQUES  /  OPAQUE STOCKINGS

BAS TRANSPARENTS  /  SKINY ou SHEER STOCKINGS

HANCHES  /  HIPS

CUISSES  /  THIGHS

GENOUX  /  KNEES

MOLLETS  /  CALVES

CHEVILLES  /  ANKLES

PIEDS  /  FOOT

ORTEILS  /  TOES

TALON  /  HEEL

 

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UNIVERS des BAS et COLLANTS (CHAUSSANT en terme pro)  /  HOSIERY

 NYLON  /  NYLON

DENIER (indice de finesse)  / DENIER

GOUGE ou JAUGE (indice de densité de tissage) /  GAUGE 

SOIE  /  SILK

COTON  /  COTTON

RESILLE  /  FISHNET

LEGGINGS  /  LEGGINGS

COLLANTS (oui pour mieux les éviter ;-)  /  TIGHTS ou PANTYHOSE

 

  Pour celles et ceux qui voudraient approfondir les termes en anglais :

www.stockingshq.com/glossary-of-hosiery-terms-i35

 

 

Nylonement

Impossible

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Impossible

Que devais-je faire, ce matin, là, à la machine à café ?

Je suis restée dans le vague des murs gris, des affichages syndicaux, des consignes de sécurité, mon gobelet haud dans les mains. Perdue. Pour finir un rapport, je suis venue plus tôt, laissant les enfants dans les mains de leur père, prenant le premier train du matin. Des documents à relire, une synthèse à revoir, la première version ne me satisfaisait pas. Un doute, un bruit dans cet open-space si vide, les toilettes, j'ai poussé la porte. Elle était là, en larmes, effondrée.

 

Ma collègue, une charmante consultante admirée pour son talent de négociation, pour sa maîtrise des dossiers complexes et sa pugnacité à vaincre les freins politiques de nos projets. Brillante aussi par son élégance, toujours avec des tailleurs bien coupés, des chaussures qui nous rendent jalouses par sa capacité àchoisir le bon modèle tendance du moment, la plus adapté pour une réunion, une soirée, un séminaire, toujours féminine et admirable. Récemment mariée, quelques photos traînent sur son coin privé, une belle robe blanche, des amies, des collègues dont moi, son mari.

Impossible
Impossible

Elle, si exemplaire aux yeux des hommes comme des femmes de notre équipe, elle si différente là cematin, malgré un sursaut de fierté intérieure, pour ne rien laisser paraître. Les larmes étaient trop lourdes, le poids trop important, j'étais la première, la seule présente, elle m'a tout confiée. Un couple si heureux, du moins dans nos esprits, Toujours heureuse avec lui, des voyages, du shopping, des sorties, des belles photos, un beau mariage, mais finalement derrière cela une fêlure. Un goufre même. Une chute abyssale. Des douleurs, des traces, des bleus, des marques.

 

J'ai écouté ses propos, silencieuse face à l'énormité de la folle situation. Lui, elle, eux, une relation d'amour, une relation impossible. Leurs rapports ont toujours été compliqués, mais les sentiments estompaient la réalité. Pourtant flagrante. Puis il y a les moments , un soir, des doutes, des gestes, des paroles, une blessure. Un pardon, D'autres plus tard, toujours des cadeaux, des excuses, des promesses de ne plus recommencer, des chantages aussi, pour partager ses actes.

 

Et pourtant mon analyse sans bruit, figée par les mots si forts, abasourdie par la violence,var c'est bien de cela que nous parlons. Des coups, des gestes brutaux, des violences physiques, un sénario que je n'ose imaginer. impossible pour elle, comme pour aucune de mes proches, pour aucune de mes amies, aucune femme. Je l'ai aidé à se redresser, à sécher les larmes, à panser les plaies, les bleus sans résoudre les douleurs dans la chair mais aussi dans l'âme. Je lui ai donné deux comprimés pour dormir, appelant un taxi, lui donnant lesclefs de chez moi, un endroit neutre, loin de chez eux. J'ai prévenu mon mari, médecin de plus, pour qu'il l'aide à son arrivée, pour qu'il appele un collègue spécialisée pour constater les dégâts, présents et passés.

 

Là face à des murs gris, je suis restée loin de mon rapport, des chapitres à finir, perdue dans l'incroyable labyrinthe de la folie masucline, d'un homme qui croit s'assumet en battant sa femme. Faiblesse ultime, folie intérieure, je ne connais les leviers de ce processus impossible, d'autant que je n'ai jamais imaginé ou prêté attention à ce détail, surtout avec elle, si lumineuse. Devant mon écran, je reste troublée, car comment le voir, le prévoir, l'aider, réagir, comprendre, tant de questions.

 

Non, à cette violence invisible, à cet aveuglement extérieur, à ce silence intérieur. Heureusement aujourd'hui il s'est rompu, débordant, inondant de ses douleurs l'espae, libérant un début de soins, finissant ce lien entre eux.

 

 

Nylonement

 

Quelques reflets

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Quelques reflets
Quelques reflets

J'étais rentrée du bureau pleine d'idées noires, la pression, le projet qui n'avançait pas, les rumeurs peu positives des uns et des autres, tout le monde serrait les fesses, sans trop savoir les réelles raisons de ce plafond oppressant.

 

La pluie fine avait remplacé le froid, avec son ami le vent, elle me gelait en attendant ce bus toujours en retard, et mon impatience amplifiait le ressenti. Mon manteau ruisselait de cette eau trop abondante, de ses gouttes épaisses roulant sur mon trench doublé de laine, j'attendais encore, et je ruminais ce temps perdu, cette journée un peu sombre, cette nuit qui tombait trop tôt en hiver. La mode, une distraction visuelle, qui me permettait habituellement de détendre mon cerveau avec un rapide panorama autour de moi, je ne voyais que du gris, du noir, des collants noirs et des jeans, des bottes tristes et des mines peu enjouées. 

 

Je suis enfin rentrée, en poussant la porte, en voyant le chat s'étirer de sa fatigue accumulée sur mon pull en mohair préféré, son doudou à lui. Un sourire félin vers moi, mon mini-lion pensait à moi, d'un bond il était près de moi, non pour manger, mais bien pour me caresser de sa présence, de son ronron qui sonnait comme un bonjour.

 

Quelques reflets
Quelques reflets

 

Quelques pas, mon sac posé ici, mon manteau jeté sur le radiateur pour oublier le froid et la pluie, une profonde envie de chaleur, direction la salle de bain. Une mine grise, dans le miroir, la mienne, j'ai tourné les robinets, j'ai jeté les copeaux parfumés, j'ai regardé la mousse venir vers moi, sagement, j'ai laissé mon corps prendre comme unique repère le bruits de l'eau. 
 

Doucement, j'ai extrait les épaisseurs de ma mode, mon gilet, mon pulle léger, mon caraco, mon soutien-gorge, ma jupe, mon collant, ma culotte, pour n'être plus que nue. Seule face au miroir, seule mais fière de me voir, différente des autres jours, différentes depuis qu'il m'aime. Je n'ai gardé qu'avec moi le bracelet et le collier, des perles et leurs reflets dans la lumière du lieu. Des détails, mais des petites touches qui viennent de lui, des attentions pour moi, un raffinement qui accompagnent mon corps.

 

J'ai pris mon temps, j'ai sommeillé dans ce bain, je ne me souviens plus, mais quand soudain mon téléphone a bippé, j'ai su que c'était lui. Quelques mots, des reflets de son amour, des bises anodines pour les couples sans sentiments, perdus dans leurs routines, mais pour moi, intenses comme celles qu'il me fait en partant, en arrivant, quand il veut, ou juste avant de dormir. Je l'aime, il m'aime. Le sourire se reflète dans le miroir. 

 

Bientôt il sera là.

 

Nylonement

 

 

Quelques reflets

Repères

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Repères

Je n'avais pas vu la vie aussi horizontalement depuis longtemps. Drôle de pensée, presque un sourire au fond de moi, la première idée me venant au contact du sol froid.

 

J'étais là, étendue, voyant le monde bouger sans me suivre vraiment, les nouveaux alignements de ce quai de métro, les publicités en version grand large sur les courbes incurvées du plafond. D'autres dimensions s'offraient à moi, une perspective différent, délirante même.

 

Un souffle, une rame de métro, l'air chaud de la machine, l'air froid de l'extérieur brassés dans un tourbillon commun, mon visage, les regards, j'étais en pleine extension. Lentement j'ai repris forme, douement j'ai tourné la tête, j'ai les barres néon, les lumières blafardes, les fils életriques, la poussière, plutôt la crasse. Un monde cachée de nos yeux habitués, plutôt orientés vers le sol. Mais là tout s'inversait, je partais du bas vers le haut, presque un coup d'oeil sous les jupes. Surtout un aperçu grotesque de la vie d'en haut, là au-dessus d'eux.

 

Brouhahas, bruits, foule, murmures et déjà d'autres pas, des vies qui défilent, et mon échappée de gastéropode humain se savourait en silence.

 

Repères
Repères
Repères

 

Et si je me collais à ce milieu, je grimpais là-haut, doucement, sans baver, sans glisser, juste en rampant le long de mes bras mous, des mes jambes sans vie, mollement. Prendre la forme des lieux, suivre l'arrondi de cet ellipse souterraine, qui va d'un quai à l'autre, renvoit en ses deux foyers opposés, les plus discrètes discussions d'un côté à l'autre. Sans bouger, juste en posant les yeux, je vois les prises, les repères pour mieux fuir cette position devenue incertaine, là sur le sol froid. Je me refroidis, sans me mouvoir, malgré une terrible envie de découvrir de nouvelles dimensions, de nouveaux espaces. Troublant d'ailleurs.

 

Trouble tout court, sans douleur aucune, je reviens vers lui, vers cette homme à genoux, il me parle. Je reprends pied, toujours mollement, un flou en me redressant, il m'aide. A deux, ils me soutiennent, un malaise vagal, un étourdissement, le début d'une perte de repères. Dommage, cette vision m'enchantait, comme un rêve, un  nouveau voyage vers ailleurs.

 

 

Nylonement

 

Copyrights La danseuse et professeur de yoga slovène Anja Humljan en collaboration

avec différents photographes pour envelopper de lumière l’architecture 

dans les rues de New York, Madrid et Paris et les sculptures des positions de yoga.

www.anjahumljan.si

 

Repères

Jambes d'hiver

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Jambes d'hiver

Saison de pluie, de neige, de crachins pénétrants et froids, derrière le vitre, je ne peux me résoudre à perdre mon plaisir de mode pour satisfaire ce ciel gris. Un coup de jus d'orange, un zeste de citron en bonus comme une louche de potion magique, je fonce trouver l'eyeliner magique. Celui qui donne des yeux en amande, prolonge la beauté avec une touche fifties et surtout attire les regards sur moi, jalouses des unes, séduits des autres.

 

Je bouscule mon dressing, halte au jean des derniers jours, fini le noir, l'opaque, je veux de la couleur et plus encore de la féminité. Vendredi, la semaine se finit, et j'ai envie de lui. Oui, de revoir mon amoureux, de le faire fondre par une pulsion intérieure, une envie réelle de me voir encore plus femme, au-delà des autres, Séductrice avec les clefs de la volupté, je veux chevaucher cette journée de réunion, en menant le jeu. Le miroir me rassure avec deux essayages, un pull gris certes mais une robe avec dentelle.

 

Rebelle attitude !

 

Jambes d'hiver
Jambes d'hiver
Jambes d'hiver

Se sentir différente, pour n'être finalement que moi-même.

 

Je laque mes lèvres de rouge, je signe ma sensualité. Sur la table, je range au mieux mon sac à main, de l'utile, de l'indispensable, du futile et tant d'autres choses qui ne trouveraient de catégories. Cela fait partie de moi, un manteau, non une veste doublée, un cuir peut-être ?

 

Et pour mes jambes, un collant noir fin, j'hésite avec des motifs ou un opaque de couleur. Suspense, mais le noir revient et m'enveloppe de sa douceur. Pour mes pieds ? Des talons, même en hiver, même avec ce temps moche, bien sûr, plus encore pour défier la météo.

 

Des cuissardes, je me sens si bien dedans. Il les aime aussi, j'allonge mes jambes avec cette étincelle de mode. Je pétille, au boulot miantenant.

 

 

Nylonement

 

Jambes d'hiver

Nouveaux repères

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Nouveaux repères

Le soleil traversait les grandes fenêtres de cet appartement haussmannien, aujourd'hui encore je savourais la chaleur, cette douceur irréelle dans ma vie. Posée sur le canapé, les jambes enveloppées d'un collant opaque chaud, le corps moulée dans une tunique en cachemire grise, je buvais un chocolat chaud que venait de me servir une domestique.

 

Un autre monde, d'autres mots, d'autres définitions.

De nouveaux repères.

 

 

Nouveaux repères

 

Quelques mois seulement avaient passé entre notre première rencontre par hasard dans un bar branché, moi présente par hasard, heureuse de sortir de mon studio misérable pour une soirée tranquille. Une amie, étudiante comme moi en arts aplliquées, m'avait tiré hors de mon chez moi, de mes routines, de mon travail de réflexion, de mes études, pour m'aérer le cerveau et pour voir du monde. Des relations, des amis, des connaissances, un mix de costumes propres et d'artistes négligés, de financiers et de belles pour une nuit, des couleurs, des alcools, de la musique assourdissante et rien de plus. 

Des discussions certes mais où personne ne se comprenait vraiment dans ce bruit impossible, des débuts de phrases sans fin, des interprétations entre sourds, des réponses vagues, des semblants qui me permettaient de me balader en riant intérieurement de ce cocktail social.

 

Et puis, une flûte vide appelant d'autres bulles, je suis tombée sur une bouteille, un homme et un sourire. Une chemise ouverte, une cravate dans la poche de pantalon, un style décontracté, deux mots, un merci poursuivi d'une fin de soirée dans un coin de terrasse chauffée, plus calme, avec la vue sur les toits de la ville, la nuit. Nous avons parlé, de lui, de moi un peu, de nos coins cachés, de nos regards amusés sur cette faune apparemment incompatible dans ce loft, et pourtant du bonheur simple, peut-être un brin snob, qui envahissait ce lieu.

 

On a ri, de ce tout pétillant, des bulles avalées plus encore.

 

Nouveaux repères
Nouveaux repères

 

Et puis en parlant soldes, avant de partir, de nous quitter, je ne pensais que lui donner un détail de mon agenda morne, mais ce fût un départ. Car le lendemain, entre deux rayons de mon magasin de fringues vintage, perdu dans le haut de la ville, il était là, souriant, un bouquet de fleurs dans la main, un foulard dans l'autre, les deux pour moi.

 

Nous avons fait les magasins ensemble, il m'a couverte de cadeaux, de petites robes, de petits accessoires, de désirs et d'envies variées, avant de m'offrir des talons sublimes, ceux de cendrillon, nous en avions parlé ensemble, le jour, la nuit précédente. Et nous nous sommes jamais quittés depuis. Je me suis installé dans cet appartement, avec une personne qui s'occupe de notre confort, discrètement, du ménage, des courses, du repassage, des menus, je suis comme une princesse, perdue plus dans cet espace trop grand. Je ne peux lui reprocher, mais voilà plus de quatre semaines que je dévore l'hiver au chaud, sans comprendre le sens de ces dimensions trop grandes pour moi. 
 

Alors je savoure, car dans ses bras, je suis heureuse, mais j'ai encore besoin de respirer, de trouver des repères, et cet après-midi, je retournerai travailler dans mon studio, un petit chez-moi bien plus idéal. Comment lui dire ? comment lui expliquer ? surtout que je suis amoureuse, épanouie en sa présence, perdue un peu aussi sans lui.

 

Mes sentiments, ma vie, mes valeurs, simplement en pleine évolution, pas encore prêts à tout cela.

 

 

Nylonement

 

 

Nouveaux repères

Différente !

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Différente !

Le rouge de mes ongles vernis sèche pendant que la radio diffuse son journal et ses nouvelles fades et tristes, avec un niveau d'analyse proche des conversations du bistrot d'en bas. Rien à faire, juste suivre les publicités pour des téléphones qui font toujours plus que téléphoner, pour des banques qui vous donnent de l'argent, pour des marques de voitures qui vous vendent du rêve, toujours le même. Mais je reste philosophe, ma zénitude provient peut-être de mes récents choix de faire du yoga chaque semaine, et dix minutes de respiration silencieuse chaque matin. Je revis, je ressens mon corps.

 

Un coup d'oeil dans le miroir, je regarde ma silhouette épanouie, mon âge qui passe sans m'alarmer, mes yeux qui aiment un homme, ma mode qui épouse mes courbes, sans penser uniquement à tous les régimes. Je vis pour moi, pour lui, pour nous, pas pour les diktats des magazines, ni à travers les bien-pensants muets devant un repas, assomés à l'idée de manger du beurre ou pire encore un dessert bien sucré, bie savoureux. Je vis !

 

 

Différente !
Différente !
Différente !

 

Les soldes sont passées, j'ai prix plaisir à ajouter des basiques à mon dressing, mais aussi à choisir ce qui fera ma différence. La mode offre un panel tellement large qu'il serait difficile de ne pas trouver des couleurs en toutes saisons, même si j'adore les petites robes noires. Mais plus encore, il me paraît impossible de ne pas être femme, de ne pas montrer ma singularité voire mon unicité, avec des accessoires bien choisis. Pas de la fantaisie qui me ferait passer pour une originale, une impossible mégère ou une cagole en perdition, juste des détails, des étincelles de bonheur pour attirer les regards, surtout pour me plaire.

 

Echarpes, talons, bracelets, colliers, gants en cette saison, bottes ou bottines, parfois escarpins, j'aime tout ce qui rappelle ma volupté, ma féminité et quand il est là, le glamour. Le vernis brille, une couche de top coat satiné. Ma journée sera occupée, animée et pleine de rencontres. Je veux être belle, mais plus simplement être moi.

 

Mon identité visuelle, la mienne comme la vôtre, elle existe, à travers mes choix de mode, ma silhouette, le jugement positif ou négatif des autres, mais surtout pour mon confort, pour respirer, marcher, parler, discuter, partager avec mes amies, mes clientes et mes collègues. Je pense à lui en lisant son sms, je pars vers ce ciel gris, l'hiver, vers mon ciel bleu intérieur.

 

 

Nylonement

 

Différente !

Flocons de neige

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Flocons de neige

Février sur le calendrier, l'hiver doit pointer son nez, et dans nos multiples régions, les premiers flocons sont tombés. Simples passants refroidis le temps d'une chute, certains tiennent sur l'herbe verte de nos jardins, d'autres finissent en splash dans une flaque d'eau car la température n'est pas assez basse. Un tourbillon de quelques minutes ou de quelques heures, des millimètres qui deviennent centimètres et en montagne, un bon mètre, la vie continue, la mode surtout.

 

La ville est un espace à part, surtout quand il s'agit d'une métropole, d'une banlieue, d'un univers sans trop de nature, mais beaucoup de routes et d'habitations. Alors les saisons frôlent le béton et le bitume, et sur les trottoirs, elles marchent, courent, glissent, maudissent ce temps d'hiver, n'aimant que le soleil.

 

Et de mes yeux, contemplatifs plus encore derrière une vitre dans un café chauffé par son public et ses boissons chaudes, je suis stupéfait par la force de toutes les élégantes. Celles qui osent encore dégager leurs jambes sous ce froid, dans ce vent, sous et sur la neige.

Folie ou arrogance de mode ?

 

 

Flocons de neige
Flocons de neige
Flocons de neige

Féminité tout simplement !

 

C'est ainsi que ma voisine de table m'assure que ce n'est pas la saison qui décidera de ses choix de mode, elle veut bien un manteau et une écharpe, mais après c'est son plaisir de mode. Car dans les bureaux ou les boutiques, il fait chaud, parfois trop chaud, mais surtout pour son plaisir de jouer des matières, tout en s'amusant des superpositions, des matières nobles et fines comme le cachemire ou la soie, des collants opaques ou simplement d'une double paire de collants pour couper la sensation d'air frais.

 

Tout est possible dois-je comprendre après sa démonstration, après l'avoir vu arriver sur son scooter sur l'avenue dégagée, slalomant entre les voitures moins intrépides. Elle a retiré ses bottines fourrées, chaussées ses escarpins venant de son sac. Une panoplie anti-morosité, anti grisaille dans ce ciel blanc, elle rit de tout cela en buvant son chocolat chaud.

 

La beauté en toutes saisons, toujours, chaque jour ! La mode surtout, seul le manteau change.

 

Nylonement

 

Flocons de neige

Simplement vous

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Simplement vous
Simplement vous

Une étrange mécanique, celle d'un regard perdu dans le froid de l'hiver, venant de mes yeux fatigués par une nuit d'écriture et de douleurs, partant de ce banc où je suis assis, emmitouflé dans mon manteau. Mes mains sont au chaud dans les gants, et j'essaye de penser à autre chose, choqué ou dégoûté par cette société qui se croit égalitaire et juste, tout en oubliant de protéger sa plus grande valeur, l'humain.

 

Le mécanisme répété de mon regard, non figé par le froid envahissant qui sclérose mon corps vide, seules les émotions jonglent en version aller-retour, entre ma vue et les belles passantes. Drogue douce, comme je pourrai passer des heures à contempler un vallon d'un bocage normand ou la mer dans tous ses états, je suis un contemplatif totalement amoureux de la beauté dans la diversité des femmes. Jeunes étudiantes qui passent, courent vers un amphi voisin, portant leurs sacs à dos ou leurs grands sacs à main avec des feuilles, des livres débordant. Mères avec les poussettes, sages en observant leurs bébés endormis, elles papotent et suivent le chemins des premières primevères dans le square voisin. Femmes toujours, actives ou comme les trois à côté de moi, en recherche d'emploi, qui se partagent des bonnes astuces pour convaincre, pour trouver un petit job, un bout de salaire, un bout de pain pour nourrir leurs enfants. Elles croient encore. Femme seule avec un dossier sous le bras, une clef sortie du sac pour ouvrir cette boutique, son espoir, sa porte vers l'avenir. Elle attend les clientes pour son onglerie, lit les charges qu'elle paiera même si la journée reste comme l'agenda, vide. Elle sourit devant sa porte. Femmes élégantes, retraitées sortant entre amies de chez le coiffeur, belles, elles rayonnent en traversant cette rue. Femme lente, comme cette mamie, seule avec sa canne, qui souffre de son arthrite ou d'une autre séquelle de l'âge, mais garde son habitude, son plaisir routinier de sortir pour le boulanger, puis les miettes pour les oiseaux du bord de l'eau, pour sentir l'air frais, comme elle le faisait encore avant avec son amoureux. Oui cet homme qu'elle a aimé durant des décennies. Elle lève les yeux vers le ciel bleu, ajuste son écharpe contre l'hiver, regarde devant elle, par prudence et surtout en espérant toujours mieux pour l'avenir.

 

Rassuré, je reprend mes douleurs et mes doutes avec moi, ma dose de féminité dans mes neurones, je repars me battre, et vous aimer en déposant des mots ici.

 

 

Nylonement

 

Simplement vous

Détente

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Détente
Détente

Certes il fait froid, mais en cette fin de semaine, je vous propose un petit jeu pour vous distraire, un passe-temps que je gardais pour moi, jusqu'à aujourd'hui. Mais j'avais envie d'avoir vos ressentis, en commentaires par exemple.

 

Prenez le temps, concentrez-vous, pas trop non plus, je ne veux pas d'explosion de neurones sur les vitres du bus, dans un café de province ou simplement dans votre salon. Regardez autour de vous, une activité normalement sans aucun risque, ni effet secondaire sauf si vous fixez depuis vingt minutes le beau blond à la troisième table à droite, seul devant son café, avec les clefs de son cabriolet de marque allemande à côté. Non oubliez-le, il est chauffeur pour VIP ou c'est un gigolo qui prend une pause non tarifée entre deux clientes. 

 

Regardez les autres femmes, leurs modes, leurs sacs à main. Et après un rapide coup d'oeil décalez d'un cran les accessoires de chacune. La dame BCBG avec le sac en cuir vraqué de la jeune rebelle de la table d'avant. La jeune maman sportive avec le sac Hermès, en train de siroter un perrier menthe avant de repartir pour son footing. Tournez la tête !

 

Détente
Détente

Imaginez-les toutes en situation avec le sac d'une autre. Serait-ce leur mode ? leur style ? Leurs comportements seraient ils différents. Ce sacro-saint support indispensabe à votre existence, est-il un marqueur fort de votre caractère, de votre journée, de votre féminité ? mais est-il compatible avec les autres ?

 

Non que je veuille jouer au sociologue de la mode, et revenir au lien qui vous font rêver devant une publicité pour tel sac ou telle marque, avec l'identification à l'actrice associée, ou à une couleur plus tendance pour la saison. Je joue seulement de vous voir, ouvrir un autre sac, entrer dans l'inconnu et dans l'intime d'une autre. 

 

Peut-être l'avez-vous déjà fait dans le sac de votre amie, de votre copine, de votre mère, de votre fille ! Et bien moi, jamais ! Déjà parce que je n'ai pas de sac, mais je ne peux ouvrir, encore moins fouiller dans le sac de ma compagne. Même pour des mouchoirs. Je me sens alors trop proche de ses secrets, de son bazar aussi, de vos mystères à toutes pour accumuler en si peu de place, autant de choses utiles, ou futiles, pour ne pas dire inutiles en masse et en couches variées. Rassurez-vous, j'en rigole, je reste dans l'esprit du sac de Mary Poppins, avec l'espoir qu'un jour, sortira un miracle de chaque sac à main. Une enclume pour assommer les esprits violents, mais surtout des parfums délicats, des rouges pour les lèvres pour vous rendre plus souriantes, des mouchoirs pour sécher vos larmes de joie, des livres sympathiques pour égayer vos trajets, des agendas remplis de votre job ou nouvel emploi, des pochettes vides de médicaments devenus invisibles car inutiles, les maladies étant toutes révolues. Je rêve de tant de belles choses dans vos sacs, de bonté, de bonheur, de sourires en couleurs, de petites robes noires infroissables pour se changer en un instant, de téléphones devenus sourds et peu importants pour ne plus servir qu'à partaer des instants amoureux ou familiaux, des paquets de macarons... parce que je suis gourmand, des stylos pour écrire des romans, des cartes postales chaque jour vers des amis, des proches mais aussi des mots doux, ici et là.

 

Oui je rêve à tout cela en regardant vos sacs à main, car ils me fascinent, mais je sais aussi qu'ils sont une part de vous, de votre quotidien, de votre féminité.

 

 

Nylonement

 

 

Détente

Burlesque : LETTINGO CABARET

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Burlesque : LETTINGO CABARET

Le froid de l'hiver vous glace, alors allez vers la chaleur. Laquelle ? Celle du burlesque, du pétillant, des paillettes, des spectacles un peu fous mais surtout magiques, celui de la troupe inspirée du LETTINGO CABARET. 

 

Le 19 février 2015, réservez votre soirée, vous partirez dans le tourbillon des beautés, des performances animales, des costumes merveilleux, des effeuilleuses souriantes, sous les rugissements du public, les applaudissements complices avec la scène.

 

Où ? LA BELLEVILLOISE Paris 20e

dès 20h00 19-21 rue Boyer, 75020 PARIS, M° Ménilmontant. Prix : 10 – 12 €.

Infos et réservations : www.thelettingocabaret.com 

 

Fidèle à la tradition des vieux cabarets parisiens du XIXème siècle, le Lettingo Cabaret dépoussière le concept du dîner-spectacle avec poésie et légèreté. A la frontière des genres, laissezvous emporter par l'ambiance conviviale et chaleureuse véhiculée par cette équipe de passionnés prêts à tout pour vous faire rêver.

Fondé en 2012 par l'artiste Salvia Badtripes, le Lettingo Cabaret réunit chaque mois une dizaine d'artistes, venus de France et de l'étranger, autour d'une thématique originale, pour un voyage de près de 2h00. Danse, effeuillage, jonglage, transformisme, magie, musique live, fakirisme, pole dance, pantomime... la ligne artistique a pour particularité d’encourager la fusion des genres, les créations inédites ainsi que de favoriser les formes courtes, comme autant de fenêtres ouvertes sur des univers artistiques singuliers.

L'objectif ? Redonner au spectacle sa vocation première : donner à découvrir, à penser et à ressentir. Lettingo, kesako ? Plus qu'un nom, c'est un concept. Chacun de nos rendez-vous est pensé comme une expérience unique, quasi alchimique, comme un plongeon dans un univers fantasmé, afin de constituer une bulle spatio-temporelle en dehors du réel où, soudainement, tout devient possible. Le spectateur est alors prêt à se laisser surprendre et émouvoir, et les artistes, plus que jamais, se surpassent et donnent le meilleur d'eux-mêmes. Vous l'aurez compris, le Lettingo Cabaret n'est pas un évènement qui se décrit, mais une aventure qui se vit.

Alors venez, venez au cabaret… et lâchez prise.

 

Une seule chose : réservez, foncez !

 

 

Ce mois-ci, assumez-vous « animal » avec #CARNAVAL Alors que celui de Venise s'achève à peine, le Lettingo Cabaret fait son carnaval ! Un mystère fantasmagorique et séduisant s'insinuera le temps de cette soirée à La Bellevilloise... Femme féline, homme oiseau, faune lubrique, contorsionniste sauvage... Une ménagerie de chimères étranges et fascinantes viendra titiller votre côté sauvage. C'est carnaval, tout est permis, on vous attend « animal » et costumé !

 

LINE-UP

Charly Voodoo (boylesque enflammé)

Cléo Senia (burlesque lyrique)  

Kirby Marzelle ( effeuillage burlesque)

Lou Cat (belly-dance & mini hoop)

Pialli Laurier (contorsion)

et nos « special guests » Alekseï Von Wosylius (boylesque)

& Sherry BB (effeuillage burlesque)

 

et d'autres merveilles ...

 

Burlesque : LETTINGO CABARET

I have a dream ...... a nylon dream

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I have a dream ...... a nylon dream

 

Je dors peu, je rêve probablement, je ne m'en souviens jamais, je préfère la vie réelle. Et depuis hier, la réalité a rattrapé les volutes et autres tourbillons de mon inconscient. Dans un premier temps, je n'y croyais pas vraiment mais les chaînes d'information avaient affiché leurs logos urgents, sur leurs bandeaux en lettres rouges. Urgent, je ne sais pas si c'est le mot exact mais important aurait été plus juste. Depuis des mois, la crise économique était résolue, les banques prêtaient enfin l'argent sans le jouer en bourse, aux entreprises pour créer du business. Les emplois étaient là, nombreux, une euphorie joyeuse et consommatrice. Les lois étaient annoncées dans un sourire, même pour de nouvelles taxes car l'état gérait avec justesse ses dépenses, offrant un système éducatif efficace aux étudiants, des réels accompagnements de santé aux jeunes, aux adultes, aux seniors. Tout était quasi parfait, seul le ciel était gris, mais une banale normalité en plein hiver.

 

Le dernier sujet qui avait animé les députés et une partie des électeurs via un système participatif interactif bien développé, était un sujet de mode. Des lobbys bien orientés et surtout des campagnes publicitaires répétitives et subtilement glissées entre les pages papiers des magazines féminins et masculins, sur tous les réseaux sociaux, des affichages élégants et plus récemment des documentaires distillés en seconde puis en premier partie de soirée à la télévision. Une mode naissait.

 

I have a dream ...... a nylon dream
I have a dream ...... a nylon dream
I have a dream ...... a nylon dream

Plutôt renaissait !

 

Les bas nylon étaient merveilleux et les superlatifs s'enchaînaient sans relâche. Ainsi les chanteusesn'étaient plus les seules à arborer ce nouveau signe de féminité, sous des jupes légères, dans leurs chorégraphies pailletées. Le premier coup d'éclat était venu de la présentatrice des infos du 20H, qui dans sa partie où elle se mais debout, où pose parfois une fesse sur son bureau, elle avait dévoilé sa cuisse, son éclar glamour. La mode applaudissait l'audace, le nouveau signe féminin et plus encore féministe de cette quinqua. Imméditament et habilement repris par les médias, mais aussi par les autres présentatrices, les invitées, personne ne se cachait.

 

Irrémédiablement, l'info, le détail avait été couronné par l'avis des experts, des passionnés, des spécialistes et des historiens, des témoignages du passé, du vintage. Une batterie d'interventions et de passion, car au-delà des mots, des échanges, favorables dans leur plus grande majorité, les images et les illustrations étaient nombreuses. Filmographie, bibliographie, sites web spéialisés, interviews de référence, interventions anciennes ou récentes de personnalités qui ne cachaient ce plaisir personnel. Toutes et tous argumentaient en sa faveur. 

 

 

I have a dream ...... a nylon dream
I have a dream ...... a nylon dream
I have a dream ...... a nylon dream

 

La nouvelle loi, le résultat d'un lobbying, mais peut-être aussi d'une adéquation égalitaire, d'un féministe libre de ses choix, une nouvelle élégance de mode, une tendance, tant d'arguments que l'on identifiait difficilement l'origine, la source de ce projet validé. 

La nouvelle loi avait été voté après quelques débats, autant par les représentants que les citoyens, et surtout avec une parfaite égalité entre les votants femmes et hommes.

 

OUI unanime, le Bas Nylon devenait obligatoire.

 

Et immédiatement, du moins avec une courte période pour adpater le marché, vider les stocks, les collants étaient bannies. Seuls les leggings épais seraient tolérés en hiver, en période ou dans les zones froides, avec des chaussettes. 

 

Ce complément logique de la précédente loi sur le port des jupes et des robes, liés à la recommandation ministérielle sur les talons, sur leurs hauteurs, sur les bottes et cuissardes, et bien évidemment sur les escarpins.

 

Des raisons hygiénistes, des conseils de mode, des rappels pratiques, des émissions de débats sur le choix des quatres, six, huit, dix ou douze jarretelles, des nouvelles marques, des nouvelles coupes adaptées à toutes les morphologies, le monde dévoilait, au sens propre et figuré, tous les atouts des bas nylon. 

 

Des grandes figures de la mode, des expertes de la lingerie vantaient et montraient ce nouveau look, ce bonheur et cette liberté féminine. Un plus pour vivre sa féminité, et la séduction était aussi évoqué pour ajouter des étincelles de rêve dans les yeux de toutes et tous, compagnes et compagnons. Certains évoquaient aussi des probables soucis de rupture de stock, d'autres s'enorgueillissaient de nouveau savoir-faire, de nouvelles filières de production à l'ancienne de cette finesse exceptionnelle, d'innovation et de nouveaux emplois. Le marché serait grand, souriant, réjouissant. Les bas nylon deviendraient modernité avec des nouveautés régulières, des informations partagées partout, un regard nouveau sur le visible, sur les détails invisibles de notre société. Une nouvelle liberté, un droit obligatoire !

 

Les bas nylon seraient avec ou sans couture suivant les créations actuelles ou à venir, mais la volupté triompheraient sur nos trottoirs, dans les bureaux ou dans les soirées. Avec discrétion, mais ils seraient là, accessoires magiques, quasi invisibles, mais pourtant simplement tendues à fleur de peau. 

 

Pour le bonheur de la mode, de nos yeux sensibles et de nos mains épicuriennes.

 

 

Je vous laisse à vos rêves !

 

Nylonement

 

I have a dream ...... a nylon dream

Poudre

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Danse, vapeur, poudre, des éléments aériens qui se mêlent dans les trois dimensions.

 

Je vous avais donné en cadeau : www.nylon-volupte.com/article-votre-cadeau-de-noel-125141684.html, voici une nouvelle envolée mise en scène par Emily Merpillat. Une vidéo pour s'évader quelques minutes dans la volupté,  la beauté, l'effort, la puissance des muscles et la performance artistique.

 

Je trouve cela sublime, et vous ?

 

Bonne semaine

 

 

Nylonement

Toute la nuit

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Toute la nuit

 

Je n'ai pas fait d'insomnie, les heures ont défilé, sans limite, sans s'arrêter, de la nuit jusqu'au petit matin. Un semblant de dimanche, mais c'était bien un mardi, un matin, une sonnerie de réveil, le boulot-métro-pas dodo.

 

La couette était chaude, mes yeux fatigués, mes pensées diffuses malgré ce temps éveillé, mes mille et unes réflexions. Je n'ai pas arrêté d'y penser, sans fermer vraiment l'oeil. Peut-être des minutes de sommeil, quasi éveillé, les yeux endormis, sans risque d'accident, coincée entre deux coussins, roulant sur la route de mes amours, à fond dans ce road-trip. Pas de direction réelle, juste avancer, croire en ce destin nouveau, apprendre à le comprendre.

 

Et là, malgré mon intense bonheur, oui, des sourires, seule dans le noir, pour la lune perdue derrière les volets, simplement pour moi, pour toutes les émotions, je suis incapable de savourer pleinement les dernières heures. Comme un grand looping affolant en montant, enivrant dans la sensation de force, luttant contre la gravité, criant de plaisir face à ce rush ascentionnel, dans l'attente du déclic, de l'apesanteur. 

 

Toute la nuit
Toute la nuit

 

Mais je n'ai pas décroché, je suis restée collée par la force centrifuge, figée dans mon lit, dans ma chemise de coton, ultra-douce et avec l'oreiller, son odeur dessus. Oui, j'ai dormi seule, bizarrement, je l'ai laissé repartir dans son studio, traverser Paris dans le froid. J'étais mieux ainsi, et pourtant.

 

Je revois son geste, son visage, son corps et soudain ses mots. Lui simple, en jean, dans son sweat préféré, les cheveux aussi courts que sa barbe de trois jours était longue, lui dans son attitude nonchalante, soudainement près de moi, à genou devant le canapé. Là, en quelques secondes, dans un décor de notre vie commune, malgré nos deux lieux de vie, là, il m'a demandé en mariage. Moi, devenir sa femme !

 

Un long silence, un regard, des larmes de bonheur, ses mains sur les miennes, une boîte, une bague toute symbolique, des petites fleurs d'arent liées par une ficelle de lin. Naturelle, comme nous, une sobriété bien choisie, mon doigt, sa délicate attention, des bises sur mes mains, mon silence toujours. J'ai dit "oui" bien sûr car après plus de trois ans ensemble, de vie, et encore plus d'études, nous nous aimons. 

 

Alors pourquoi dormir seule, je ne sais pas, trop d'émotions en si peu de temps, pas prête peut-être. Et puis moi, jeune femme dynamique, indépendante, fière de mes idées, féminine et parfois féministe, bien dans mon époque, je ne voyais pas un jour dans mon agenda, un mariage. J'aime mon homme, mais je n'avais pas programmé cela. Une éducation, mes propres choix, mon style de vie, mon caractère, le divorce quasi global de tous mes proches, parents, parents des amis, amis, collègues, et même mes futurs beaux-parents. Oui eux aussi, je les considérais comme un bout de famille, mais un nouveau qualificatif s'ajoute. Je n'ai pas dormi pour essayer de digérer, sans savourer pourtant ce bonheur réel, en ne quittant pas du bout des doigts la bague légère. En pensant à lui, si fort.

 

Demain, enfin maintenant, là avec ce jour, je suis une femme libre mais fiancée, une future mariée, voyons si la douche, le café et tout le reste à la même saveur depuis ce changement. Une nouvelle vie ou simplement une belle surprise d'amour.

 

Nylonement

 


Sans Nuances

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Sans Nuances

Je me suis levée, épuisée par des angoisses, entre le boulot précaire et les fins de mois qui commencent le neuf de celui-ci. Seule dans mon lit, les draps froissés, avec juste le bruit des ouvriers qui défoncent pour le nième fois le macadam gris devant chez moi, un rituel annuel pour ajouter une nouvelle canalisation, un nouveau câble, rien peut-être. La vie, la version ciel blanc ou ciel gris, rien de nouveau.

 

Hier j'avais un entretien, une société de luxe, une business woman reconnue sur la liste des millionnaires voire plus, j'ai été reçue par une quadra droite dans son tailleur gris, impeccable brushing de blonde, visage froid, aucune émotion, seul bémol à sa tenue frigide, une body rose en dentelle sous sa veste grise. Une excentricité pour son management, un test pré-st valentin peut-être. Un entretien sans nuances, mes diplômes, mes écoles, les cases d'un système autiste qui se sauve lui-même de son impossible ouverture vers l'initiative, vers l'expérience multiple. La pièce était fade, des murs beiges, d'un autre temps, ou sortis d'un cerveau nouvelle tendance mélancolie d'un soir d'asile psychatrique de l'ex-bloc soviétique. Rien ne me donnait envie de m'éclater dans cette société pourtant au nom brillant. Trop gris pour moi !

 

Des questions à la créativité fatiguée :

"Etes-vous prête à vous impliquer totalement, physiquement dans la relation avec notre stratégie, avec votre management ?"

"Rien n'est simple, ici nous voyons les objectifs autrement, avec une constante implication, serez-vous prête à vous soumettre à nos règles ?"

"Implication, mais aussi totale disponibilité pour le poste que vous visez ? Est-ce bien ce que vous voulez ?"

 

Sans Nuances
Sans Nuances
Sans Nuances

 

Dans mes pensées, prête à bosser, mais dans un projet dont on ne m'avait même pas encore évoqué le début, je ne doutais pas, je cherchais à comprendre le sens de ces questions formatées par un consultant névrosé. J'ai baissé les yeux, elle portait de très beaux talons fins, une folie pour travailler avec autant de hauteur. Etrange détail.

 

Une porte s'est ouverte, elle s'est redressé, soumise au diktat du manaement probablement, dans l'ombre, le gris opposé à la lumière venant des baies vitrées, elle est apparue. Quinqua, brune aux cheveux longs, ondulés et brillants, fidèle à son imae des magazines d'économie ou de stratégie, un tailleur en cuir couple, des bottes de marque. Du bout de ses ongles vernis, un bleu nuit très joli, elle a déposé des dossiers blancs, annotés d'une écriture grise. Quelques mots vers celle qui baissait quasiment les yeux, moi je l'ai observé, dans toutes ses nuances. Elle devait prendre un avion pour les USA demain matin, avec avant un dîner business dans un restaurant étoilé de la capitale. Tout était codifié. Dans un mouvement digne d'une des meilleures publicités pour coiffeurs, le marketing est quand même fort pour nous faire croire qu'elles le valent bien, nous aussi devant notre télé payée à crédit, ses cheveux ont illuminés cet atmosphère un peu gris, les chaînes de ses colliers, de ses bracelets ont scintillés, sans aucune douleur, sans aucune soumission inutile, sans contraindre mon court espace de rêve. La porte s'est refermée.

 

Devant moi, un dégradé de gris, des dossiers entre blanc et noir, foncés ou clairs, elle rangeait tout cela. Je ne pensais plus qu'à partir, me libérer de cette bulle fictive, où tout était trop beau, trop factice pour être vrai, trop riche pour être parfait, trop codifié pour être humain, trop dans une relation dominante-dominée pour être saine. Je me suis levée, elle semblait m'avoir oubliée.

 

"Si vous voulez savoir qui je suis, ce que j'ai fait, ce que j'aurai voulu faire avec votre entreprise, retrouvez-moi au happy hour chez Arlequin. C'est un bistrot coloré, au coin de Belleville, avec du jazz et des gens heureux. Je vais y passer ma nuit."

 

Voilà j'ai fait la fête, dans ma tenue habtuelle, une jupe trapèze noire, un collant imprimé de couleurs, un pull douillet, une écharpe molle de soie, perchée sur mes bottines pailletées. Il y avait les copines, les amis, un monde ouvert, des métiers divers et des passions pleines de couleurs. De l'amitié et de l'amour, du vrai !

 

 

Nylonement

 

Sans Nuances
Sans Nuances

Respirer

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Respirer

Inspirer, expirer, souffler, faire une pause, reprendre son souffle, lentement, sentir son corps qui suit le mouvement intérieur de l'air. Respirer encore ! 

Une simple quête d'identité.

 

Et dans ce moment intense de la nuit, du quasi silence extérieur, ne plus être concentrée que sur mes doigts, mon écran, les mots, entre voyelles et consonnes, sans limites. Respirer le parfum de la cardamone et du réglisse mêlés au thé noir, la douce vapeur d'une tasse, non loin d'une souris immobile, un clic, elle vit, mais comme les mains travaillent plus vite, seul le texte compte, les détails viendront ensuite. La mise en forme, de quelques clics, des habitudes, un rituel même pour commencer ma première phrase, mais après, tout coule naturellement, sans limite, surtout celle du temps. La nuit absorbe mon espace, que je sois assise sur une chaise dans un coin de paradis, en plein été, au bord d'une piscine ou là-bas, dans cette vieille chambre, un coin de grenier, à la campane, chez ma grand-mère, je suis seule, libre et uniquement avec mes mots. Je vis dans mon entière dimension intérieure, au rythme de mon souffle, lent, très lent, comme un marathon.

 

Une liberté incomprise des autres parfois, quand je quitte un groupe d'amis, en pleine discussion pour me retirer plus loin, non que le bruit me dérange, mais je me cloisonne et soudainement je ne suis plus là. Respirer alors devient un acte vivant d'un corps absent, avec seul un esprit en pleine création. Mes yeux observent le jour, lisent la nuit, il y a des réactions physiques réelles, comme le fait de manger, de déguster, de boire ce fameux thé, complice à toutes heures. Bien sûr, il y a la vie, le cours quotidien rempli de missions, de rapports, de services, de boulot, d'attente de boulot. Et puis le summum, la beauté, la fraîcheur, la bonté, les sentiments et ses bras forts autour de moi, lui, cet homme qui m'aime sans relâche, discret, présent, obstiné dans ses sentiments pour sortir l'artiste qui se cachait en moi. Née dans un famille où au-delà du travail, on possède le don de dessiner, de peindre, avec un frère qui lui est devenu photographe talentueux, je ne savait pas donner vie à des formes. J'étais seule, pas vraiment, pas artiste, pas musicienne non plus, un vide apparent quand les uns et les autres s'invitaient à leurs expositions pro ou amateurs. 

 

Une absence de netteté, un trouble extérieur, une possibilité cachée en moi.

 

 

Respirer
Respirer
Respirer

 

Et puis en respirant, conquise par le bonheur, entre deux moments d'amour, au fond d'un lit, j'ai eu envie de l"écrire, sans nuances, sans sexe, simplement parler de lui. Puis de moi, les scribouillards commencent souvent par là. Puis une nouvelles, deux, trois, d'autres, des débuts sans fin, des textes sans raison, et ses yeux au-delà de ma simple robe en laine, de mes jambes enveloppées d'un collant noir sous moi, de mon cahier et de mon stylo. Il a osé, tendrement lire par dessus mon épaule, et là, il n'a plus rien lâché, pris entre le sentiment étrange de violer mes mots, en me le demandant malgré tout, en forçant mon refus, moi bloquant mais n'attendant que son avis. Pessimiste sur les pages, celles-là, j'ai entendu ses critiques plus sur le fond, à développer selon lui que sur le style, ma forme, mon style. J'ai relu le lendemain, seule puis avec lui, j'ai pris mon courage, un grand bol d'air pour croire en moi. Un long parcours de nuits blanches, d'angoisses puis cette méditation écrite, gardée ou jetée suivant les soirées.

 

Depuis il prépare mon thé, s'installe dans le fauteuil club plus loin, sans frontières avec ma bulle, lit, écrit parfois, crayonne un peu de design pour son plaisir. Souriant, son regard suit mon confort habituel, ma routine. Comme ce soir, une lampe, un coin de lumière, mon portable, mon clavier, ma tasse de thé, mes jambes repliées, ma robe douce, parfois mon étole plus chaude en plus. Quand je voyage dans mes textes, j'oublie tout, je découvre alors qu'il m'embrasse en allant se coucher, qu'il me masse le dos, sans bruit, tactilement en relation avec mon corps abandonné, moi prise par le flux de mes phrases, de mon histoire. Je suis libre, je suis heureuse qu'il m'est révélée, sans me forcer, sans le dire, sans l'écrire, juste avec quelques sentiments, toujours présents.

Ligne après lignes, page après page, je respire son parfum.

 

 

Nylonement

Respirer

GLAMOUR toujours !

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GLAMOUR toujours !

Dois-je rappeler que je ne suis qu'un homme ?

 

Car si la magie des claviers, des ombres portées par le monde virtuel cachent mon visage, sans importance, je me glisse plus facilement dans mon costume. Tempes grisonnantes, cheveux courts, doucement parfumé, je suis inconnu, un homme parmi les autres mais peut-être pas comme les autres. Tout comme vous, je n'aime pas être assimilié à un groupe sur une parole, sur un jugement trop hâtif,  au détour d'une conversation, d'un papotage entre femmes, rajouté brusquement dans cette masse masculine et machiste, virile et caricaturée par des décennies de mauvaises habitudes de ces mâles. Non, désolé, je ne suis pas tout à fait comme eux, j'ai comme eux certaines singularités, et parfois même, au regard des autres, des femmes, il arrive que l'on me donne une sensibilité particulière, une part de féminité.

 

OUI, je l'assume, j'en ris quand parfois les mots dépassent les pensées, quand les situations deviennent cocasses, quand cela trouble mes interlocutrices, et surtout quand cela e*****e certains balourds de maris. Heureusement aussi cela permet de gérer naturellement un petit espace ouvert, ce blog, avec mon regard vers l'extérieur, vers vous, les femmes.

 

GLAMOUR toujours !

Certes je suis un esthète un brin sélectif, parfois un peu persiffleur et je griffe avec humour des silhouettes qui me paressent plutôt improbables que belles. Et pourtant je ne cherche pas la perfection, car comme vous, je vis dans un monde normal. Je fais les courses, je m'occupe de mes enfants, je croise des gens, dans un univers quotidien entre Paris et Province. Tous les âges, des adolescentes dont mes filles, des mamans avec bébé, des trentenaires célibataires, des quadras divorcées, des quinquas heureuses, des mamies souriantes, des seniors ravissantes parfois même séductrices malgré qu'elles soient de l'âge avancée de mes grands-mères. 

 

Je vois la vie défiler, comme vous, mais je ne garde que le glamour et certains codes vestimentaires, mais aussi des allures qui donnent des mouvements, des sourires et des larmes. Mon regard est celui d'un contemplatif absorbé non par le prochain besoin d'écrire (sincèrement je n'y pense jamais, cela vient seul), mais par cette profonde passion pour la liberté au féminin. D'expression, de vie, de travail, de mode, de rythmes, de couleurs de cheveux, de tous ces détails qui sont ancrés en vous, et des autres que vous pouvez mixer à foison. 

 

Mon dernier rayon de soleil, plutôt deux, une femme moulée dans une robe qui lui donnait des hanches de déesse, on attendait Marylin en la voyant de dos. Et quand elle s'est tournée, elle avait des cheveux gris sous la capuche de son gilet court, très trendy, un visage ridé et ensoleillé de bonheur. Son mari l'attendait sur un banc dans la galerie commerciale, apparemment toujours aussi séduit par la volupté, par l'énergie féminine de cette dame. 

 

Le second, dans le même magasin, une jeune femme, un boulot avec des horaires probablement variables, au bon vouloir d'une patronne souvent triste derrière son comptoir. Pour une fois, celle-ci devait chercher la définition du mot aimabilité dans un dictionnaire, mais elle durait, persuadée que cela commençait par un "h". Bref, cette jeune femme, avec sa tenue impeccable, et son sourire lumineux nous a aidé, conseillé, guidé pour un petit cadeau pour une copine de ma benjamine. Ce service, humain et non plus "cherchez-vous même, payez et la ramenez pas", je l'ai savouré. Vraiment, simplement. 

 

Comme j'aime les étincelles ultra-glamour qui illustrent cet article, mais je vous en reparlerai un autre jour.

 

Nylonement

 

GLAMOUR toujours !

The SKIVVIES

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Vous avez dit "Musique et petits coeurs roses et rouges" pour ce st jour de l'amour en version grand large et commercial. Avec une telle armada de bonne volonté, de rappels par sms pour acheter des roses au prix décuplé, dans une spontanéité malsaine (hep messieurs, mesdames aussi, on a le droit de s'aimer toute l'année, et l'argent n'est pas la meilleure preuve pour cela !), je ne sais plus à quel sein, pardon quel saint, me vouer. Débauche d'articles dans les médias sur la lingerie sexy, outrancière et délirante de mauvais goût, à consommer entre la table et le lit ... je ne m'étendrais pas sur le sujet.

 

Je vous propose un moment plus divertissant, avec le groupe THE SKIVVIES, un duo plein de folie, de fantaisie, de talent aussi, qui allie musicalité, touche de pop et une vraie performance underground.

 

Vous allez sourire, au premier, au deuxième, au .... cinquième degré ! 

A vous de choisir ! la journée est celle de l'amour, du bonheur, de la douceur, de la folie.

 

The SKIVVIES

 

www.theskivviesnyc.com

 

Ah oui, ils jouent vraiment de la musique, s'amusent à mixer les styles, et particularité, ils performent sur scène, uniquement en lingerie. Les temps sont durs, les budgets raccourcis... pas l'humour !

 

 

Nylonement

 

 

Nylonement

The SKIVVIES

Délicats Bas Nylon

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Délicats Bas Nylon
Délicats Bas Nylon

Les Bas nylon du dimanche ne sont pas une provocation, encore moins une obligation de lecture, car je respecte les avis et les pensées (du moins saines) de toutes et tous. Car si vous prenez le temps de lire ce blog, plus que deux phrases, plus que deux articles, mais juste sur une semaine, vous verrez que j'aime y partager des humeurs, des visions décalées, des choix esthétiques et glamour, des idées sur la mode, des portraits de femmes romancés ou non, des coups de coeur, de très rares coups de gueules. Au-delà de tout cela je ne veux que promouvoir la féminité plurielle, de tous âges, de tous morphologies ou couleurs de peau, avec un brin de réalité, de doutes, de douleurs mais aussi de mode, de beauté, de vraie beauté naturelle et quotidienne, de sourires, de joie et toujours quelques petits bonheurs. Des touches de féminisme aussi, car je ne crois qu'en une totale équité, une véritable égalité entre nous toutes et tous.

 

 

Délicats Bas Nylon
Délicats Bas NylonDélicats Bas Nylon
Délicats Bas Nylon

Le dimanche, je vous parle de ce symbole, le bas nylon, non sa vision porno mais bien mon secret espoir esthétique et voluptueux; invisible aux yeux de tous, sauf pour celle qui en aura fait le choix.

 

Alors aujourd"hui pour ne pas forcer leurs discrétions, je vous sussure de contempler quelques clichés qui confirmeront que la sensualité n'est pas un acte barbare, ni une ingnominie outrancière, mais simplement un état, un esprit complice entre deux êtres. Amoureux ici, très amoureux dirais-je !

 

Complicité naturelle et en plus envol entre un photographe jouant avec sincérité des courbes, du voile et de la silhouette de sa belle. Regard troublé et en évolution entre ses sentiments et le rendu des images, d'une certaine réalité qui ne dépend que de l'angle de vue de chacun.

 

Complicité singulière, timide mais avouée, discrète dans sa beauté originelle!, assumée par petites touches, non pour obtenir une origine du monde, mais pour ne dévoiler que le reflet d'un miroir. Son propre regard sur son corps, son âge, son couplen ses jambes, ce cocktail oublié parfois par le temps qui passe entre enfants, boulot, fatigue, soucis, comme nous tous. 

 

Je vous le dis, je vous dis tout doucement de bouche à oreilles d'esthètes, sans le clamern même mes émotions lancent des mots "sublime", "superbe", "ensorcelant" ou "si féminine".

 

Contemplez, savourez, suivez avec un profond respect ce duo sur FB.

 

Je ne vous ai rien dit, seul mon regard comblé, admiratif aura parlé à voix basse.

 

 

Nylonement

Délicats Bas Nylon
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